lundi 15 décembre 2014

Une Africaine sacrée Miss Monde 2014

Rolene Strauss, a été désignée Miss Monde 2014 ce dimanche à Londres. La Sud-africaine de 22 ans a remporté le titre devant 121 autres miss. Miss Hongrie, Edina Kulcsar, et Miss Etats-Unis, Elizabeth Safrit, se classent respectivement deuxième et troisième.

Du haut de ses 1,77 mètres, la nouvelle reine de la beauté mondiale est passionnée de musique, de sport, de bookmakers britanniques. L'étudiante en quatrième année de médecine succède à la Philippine Megan Young.

Le meurtre de Maria José Alvarado, Miss Honduras et sa sœur Sofia Trinidad Alvarado a endeuillé le concours. Elles ont été tuées par balles le mois dernier. Leurs corps avaient été retrouvés sur les berges d'une rivière, le jour où la jeune Maria, 19 ans devait se rendre à Londres pour participer à la compétition.

Rolene Strauss se rendra prochainement au Honduras pour la construction d'une école qui portera le nom de la défunte Miss et de sa sœur.



vendredi 12 décembre 2014

Ebola, l’affaire de tous

« End Ebola Campaingn »  appelle les présidents africains à une réaction rapide face à la propagation d’Ebola. Akon, Angélique Kidjo, Ice Prince, Femi Kuti, Fally Ipupa, Danai Gurira, Desmond Elliot, Victoria Kimani entre autre ont rejoint une infirmière qui a soigné les patients atteints d’Ebola et une survivante de la maladie pour contrer Ebola. Cette vidéo silencieuse fustige l’inertie des gouvernements africains et invite les citoyens à signer une pétition sur one.org/ebola.

Après le collectif « Africa Stop Ebola » composé de 12 artistes africains dont Barbara Kanam, Tiken Jah, Didier Awadi etc. et la riposte contre Ebola dénommée « Together, we can beat Ebola » des footballeurs du monde (Cristiano Ronaldo, Didier Drogba, Neymar Jr…), cette vidéo se joint à la vague de lutte contre la maladie.



La plus petite Bible du monde


La société Jérusalem Nano Bible a créé une Bible gravée sur une puce et mesurant 5 millimètres. Elle est si petite qu’elle peut être portée autour du cou, incorporée dans des accessoires (montre, chaine…). Elle nécessite quasiment un microscope pour sa lecture. Jérusalem Nano Bible vise une approbation des Guinness World Records avec cette petite version du nouveau Testament. Elle envisage très prochainement une version aussi minuscule de l’Ancien Testament.

vendredi 5 décembre 2014

Le Cap-Vert veut diriger la BAD

Le Cap-Vert, pays insulaire de 500 000 habitants mise sur Cristina Duarte, sa ministre des Finances et du Plan pour briguer la présidence de la Banque Africaine du Développement (BAD). Ce 28 novembre, elle a décliné les atouts de son pays et ses motivations en postulant l’instance financière africaine.

Début octobre, Cristina Duarte est officiellement la candidate du Cap-Vert pour la présidence de la BAD. Cette militante du Parti Africain pour l’Indépendance du Cap-Vert (PAICV) justifie sa candidature par la crédibilité, la légitimité, l’engagement politique qui règne dans son pays et aussi par son parcours dans le monde économique.

« Le Cap-Vert est aujourd’hui l’un des pays les plus crédibles en Afrique. On vient d’être classé deuxième pays  africain en matière de bonne gouvernance. Nous occupons les premières positions des classements de Mo Ibrahim Foundation ,Heritage Foundation, Doing Business etc. »a-t-elle affirmé.

Le cursus remarquable de Mme Duarte pèse également sa candidature. Elle a d’abord travaillé au Ministère du développement rural. Cette  titulaire d’une maitrise de gestion ou Master of Business Administration (MBA) et d’un Master en Management, a ensuite exercé chez Citibank, notamment au Kenya et Angola. Puis elle est nommée vice-présidente de ladite banque. En 2005, son pays fait appel à elle pour diriger le Ministère des Finances.

 Mme Duarte a la réputation d’être une réformiste. Ces 5 dernières années elle a mené un grand programme de reformes des finances publiques. « Je n’ai pas peur de changer, quand il faut changer. Je n’ai pas peur » a-t-elle martelé.


Si toutefois, elle est élue, elle compte œuvrer pour une mobilisation de l’épargne africaine pour l’Afrique, promouvoir des systèmes de suivi-évaluation, aider la BAD à  supporter le secteur privé africain, défendre la cause des femmes etc.

La Fondation UCAD et l’OIF remettent des dictionnaires aux étudiants

L’opération « 1 étudiant, 1 dictionnaire » a été initié par la Fondation Université Cheikh Anta Dop avec l’appui de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il vise à remettre un dictionnaire à chaque étudiant et prône la réussite et l’excellence en milieu universitaire.

Des centaines d’étudiants ont reçu des dictionnaires Larousse (Universel et Maxi poche), ce jeudi 27 novembre. La cérémonie s’est tenue dans le cadre de l’organisation du XVème sommet de la Francophonie à Dakar. El Hadj Hamidou Kassé, président du comité scientifique de ce sommet a salué l’initiative de la Fondation UCAD. « Vous apportez un démenti simple à tous ceux qui pensent que la jeunesse sénégalaise, les étudiants en particulier ne s’intéressent pas aux choses de l’esprit » a-t-il déclaré.

L’opération « 1 étudiant, 1 dictionnaire » a été lancé il y a près d’un mois à la bibliothèque universitaire (BU). Le slogan consiste à remettre un dictionnaire à chaque étudiant après l’achat du ticket de participation d’un montant de 2000fcfa. Les cas sociaux et les handicapés n’ont pas eu à payer cette somme. Ils ont reçu gratuitement leurs ouvrages. Madame Mariétou Diongue Diop, Administratrice générale de la Fondation UCAD et ancienne directrice de la bibliothèque universitaire a été l’instigatrice de cette opération.

Pour cette première manifestation de la Fondation UCAD depuis sa prise de fonction comme Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, et par ailleurs Président de l’Assemblée de l’UCAD, Ibrahima Thioub a apprécié l’action de la fondation. Il a souligné que « renforcer les compétences linguistiques des étudiants, c’est leur permettre de comprendre et d’évaluer les cours qui leurs sont dispensés ; et les rendre plus aptes à s’exprimer et à construire des projets. »


jeudi 4 décembre 2014

La presse appelée à valoriser l’image de la femme

La problématique de la situation des femmes dans et à travers les médias était au cœur du Carrefour  d’actualité du 26 Novembre dernier. La rencontre a été organisée par l’Institut Panos de l’Afrique de l’Ouest et le Centre d’études des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti). Les panelistes ont plaidé pour une amélioration du statut de la femme dans la presse.

La presse offre une représentation négative de la femme au public. Elle dénigre la femme afin de bien écouler ses produits. Quelque part elle ne publie que ce que demande l’audience. La gent féminine intervient dans la publicité, les faits divers, la pornographie, la prostitution… Les violences faites aux femmes (viols, femmes battues, excision, mariages précoces…) sont banalisées et traités sous un angle humoristique.

« Les violences faites aux femmes constituent un formidable argument de vente. Tel a battu sa femme, malheureusement ça fait vendre. Telle femme a été violée, malheureusement ça fait vendre. (…) Pour parler de viol, on dit qu’un tel s’est livré à une séance de gymnastique sur une femme » déplore Mame Less Camara, journaliste et formateur au Cesti. 

La présence des femmes ne se ressent pas dans les éléments concernant la politique, l’économie, les institutions etc.  Elles sont plus présentes dans les rubriques Culture (danse, musique), People, Santé de la reproduction etc. Les résultats des études de monitoring ont montré « une présence marginale des femmes dans le contenu d’informations. La femme occupe une place minime comme thème d’information » s’indigne Madame Niasse, spécialiste en plaidoyer à l’ONG Ademas (Agence du développement du marketing social).


La presse doit arrêter de « considérer les femmes comme de bonnes femmes, comme des pourvoyeuses d’histoires succulentes » souligne M. Camara.  Aujourd’hui la femme est vue comme un levier  pour le développement et une économie prospère. Donc les  médias doivent s’investir dans cette même lancée à travers l’accès à l’information et une revalorisation du genre féminin.

mardi 2 décembre 2014

Le sport ivoirien à l’honneur

Didier Drogba et Murielle Ahouré feront partie des invités d’honneur du 12è gala la Fondation Abdou Diouf Sport Vertu. La cérémonie aura lieu aujourd'hui au Théatre national Daniel Sorano, en présence du Chef de l’Etat Macky Sall et de Abdou Diouf, ancien Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). 

Le 16 Septembre dernier, le jury de la Fondation a attribué le prix d’excellence Murielle Ahouré, double vice-championne du 100m et du 200m. Quant à Didier Drogba, il sera aussi honoré pour sa brillante carrière de footballeur. La Fondation récompense les sportifs africains qui sont distingués par leur comportement et leur performance.

Zoom sur les raisons d’un contre-sommet de la Francophonie

Le président du parti politique Front national de salut public ‘’Mom sa Rew’’  Malick Noël Seck  a affiché son opposition au Sommet de la Francophonie. Dans une interview accordée au site d’informations Afrik.com, l’ex-secrétaire général de la Convergence Socialiste interpelle les populations sur la Francophonie qu’il taxe de « supercherie ».

Afrik.com : Pourquoi avez-vous décidé d’organiser un contre-sommet de la Francophonie ?
Malick Noël Seck : Nous avons organisé ce contre-sommet de la Francophonie pour plusieurs raisons. La première, c’est parce que 90 millions d’euros, soit 57 milliards de FCFA, ont été empruntés par l’Etat du Sénégal pour l’organisation de ce sommet. C’est scandaleux ! Alors que dans le pays, les élèves n’ont pas de bourse, il n’y a pas de scanners dans les hôpitaux, le courant coupe à longueur de journée, le bétail meurt de faim… et j’en passe. C’est un gaspillage de plus que les citoyens sénégalais vont devoir payer, alors que notre pays est pauvre. La deuxième raison de l’organisation de ce contre-sommet, c’est qu’en 2006, une charte a été signée par l’Organisation internationale de la Francophonie pour accompagner la transition des pays qui ont subi des soubresauts politiques. Ce qui signifie que l’organisation peut, selon son vouloir, valider ou invalider des élections.

Que voulez-vous dire par là ?
La Francophonie est une supercherie ! On ne peut pas défendre la démocratie et recevoir quelqu’un comme Sassou Nguesso, qui a du sang sur les mains. Elle prétend prôner la démocratie mais défend les dictateurs qui tripatouillent leur Constitution pour se maintenir au pouvoir. Et dans beaucoup de pays africains, les Présidents sont des sous-préfets pour gérer les intérêts de l’Elysée et de Matignon. Et si jamais Paris refuse telle ou telle candidature à la Présidence, on bombarde le palais, comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo. L’organisation de la Francophonie est seulement politique. Elle a construit en Afrique quelques puits par-ci, par-là et mis des photos ensuite sur son site internet, sans plus. La Francophonie est une arme de la Françafrique.

Sur quels éléments vous basez-vous pour affirmer cela ?
La coopération mise en place par la Francophonie entre la France et les pays africains est un échec. C’est une coopération qui ne va que dans un seul sens, car elle est basée sur la domination de la France. Jamais par exemple un ministre de l’Education du Gabon ne donnera des consignes sur le programme scolaire français pour dire qu’il faut que le massacre de Sétif soit dans les programmes, l’assassinat de Thomas Sankara… Il ne le critiquera aussi jamais. Nous avons toujours une monnaie qui porte le nom de la France. Ils nous forcent à commercer avec eux, à signer les APE. Depuis près de 50 ans après les indépendances, nous sommes jusqu’à présent toujours pauvres. Aujourd’hui encore, nous sommes les derniers de la classe.

Mais l’état de pauvreté de certains pays africains n’est-elle pas due avant tout à la responsabilité de leurs chefs d’Etat et de leur mauvaise gouvernance ? 
Ils ont bien sûr leur part de responsabilité car les chefs d’Etat africains travaillent contre leur peuple ! Il faut que vous compreniez notre démarche. Notre combat n’est pas contre la France, les Français, ou encore la langue française. Nous avons un problème avec la France de Bolloré, de Bob Dynar, de Rocard. Mais le français est une langue universelle, qui nous permet d’échanger avec nos frères camerounais, ivoiriens, gabonais. Encore une fois, soyons bien clair, c’est l’organisation de la Francophonie que nous combattons, pas la France ni le français. Avec ce sommet à Dakar, jamais le Sénégal n’aura accueilli autant de dictateurs. D’ailleurs, un agent de la DSE a reconnu que les services secrets français ont truqué les élections pour que Bongo fils remporte les élections. De même, la France affirme avoir aidé Compaoré, mais de ne pas être intervenu directement, alors que Hollande a reconnu plus tard que la France a organisé son exfiltration vers la Côte d’Ivoire. Mais en organisant son exfiltration, on empêche la justice burkinabé de faire son travail pour savoir qui a tué Sankara ou encore Norbert Zongo.

Quel regard portez-vous sur le bilan d’Abdou Diouf à la tête de l’OIF, qui a apporté une dimension plus politique à l’organisation ?

Abdou Diouf a fait 20 ans au pouvoir, au Sénégal. Et il a fait quatre mandats à la tête de la Francophonie. C’est beaucoup trop. Il y est resté trop longtemps je pense. La direction de la Francophonie, je pense, est une récompense de la France pour les Présidents africains les plus dociles. Hollande avait d’ailleurs proposé à Compaoré d’être secrétaire général de la Francophonie une fois qu’il aurait quitté le pouvoir pour services rendus à la France. C’est une récompense qu’on peut comparer à la légion d’honneur.

Source : Afrik.com

lundi 24 novembre 2014

Marema, la nouvelle fleur de la musique sénégalaise


Marième Fall, de son nom d’artiste Marema, est la fille d’un mauritanien et d’une sénégalaise. Cette native de la banlieue dakaroise a grandi dans une ambiance acoustique. Car sa mère était une fane de Tracy Chapman, une grande voix de la musique acoustique.

Inflencée par son environnement, Marema commence à chanter et possède son propre répertoire. Elle se lance dans plusieurs registres : afro, folk, jazz… Elle fréquente l’école de musique de la Maison de la Culture « Douta Seck » de Dakar. Trois ans plus tard, elle obtient son diplôme et est choriste auprès de grands artistes comme Awadi, Yoro Ndiaye , Metzo Djatah, Idrissa Diop etc.

Marema a aussi participer à des spectacles en jouant les premières parties de Imany, Viviane Ndour, Carlou D … Le titre ‘’Femme d’affaire’’ a été la clé du succès de Marema.  Grâce à cette chanson, elle remporte le prix du jury Starafrica Sounds 2014 et le prix DÉCOUVERTES RFI. Son dernier tube ‘’My friend’’ commence déjà à égayer les mélomanes.


samedi 22 novembre 2014

Nappy, le nouveau look afro

Michelle Obama en mode Nappy
Depuis ces dernières années, les femmes ont adopté une nouvelle tendance. Jadis appelé "Afro", le look "Nappy" consiste à laisser les cheveux au naturel. Zoom sur cette mode.

 Le terme "Nappy" vient de la contraction de "Naturel" et "Happy". Les femmes de la diaspora africaine ont été les premières à adopter cette mode. L'expansion de cette mode s'est faite grâce aux réseaux sociaux, aux stars américaines comme Alicia Keys, Oprah Winfrey, Beyoncé...

La tendance Nappy bannit les produits chimiques (soude) contenus dans les produits de défrisage. Ces produits détruisent la texture des cheveux. Ils peuvent être à l'origine de certains cancers. En effet, la fréquente utilisation du défrisage crée des plaies chez certaines personnes.

Rester nappy est aussi un moyen d'économiser de l'argent. Car les cheveux naturels ne nécessitent pas des sommes exorbitantes. Ils peuvent être entretenus avec du beurre de karité, du miel, de l'huile d'argan etc. Le Nappy n'est pas seulement une tendance esthétique, il est aussi l'expression de son idéologie culturelle, un retour aux origines.

Quelques secrets du cheveu Nappy
1.Couper les cheveux car ceux défrisés poussent mal.
2.Bien hydrater avec des shampoings, des masques...
3.S'équiper de peignes afro. Ils permettent de donner du volume aux cheveux.
4.Etre patient car le cheveu crépu pousse en moyenne 0,7 cm par mois.





lundi 17 novembre 2014

Doit-on se méfier d'Internet?

Pierre  Rimbert, Rédacteur en chef du Monde diplomatique
L’internet a toujours été perçu comme un lieu de liberté, un espace où l’on peut s’exprimer librement. Mais depuis l’été 2013, la communication numérique est contrôlée. 

Les courriers électroniques, les données informatiques sont surveillés par  les grandes entreprises numériques de l’Occident. L’affaire Snowden en est une illustration. Des intellectuels parlent même d’une double facette d’Internet.

"Comme la plupart des nouvelles technologies qui ont  été introduites depuis trois siècles, l’information numérique présente un double visage. D’un côté, un visage sympathique, avenant qui prend la forme de services gratuits, qui facilitent la vie (…). Il existe une autre face. Une face plus sombre, moins facile à visualiser car il nous faut regarder au-delà des pages d’accueil souriantes, des smartphones rutilants " affirme Pierre Rimbert, rédacteur en chef du Monde diplomatique.

Il s’exprimait lors d’une conférence ayant pour thème « Espoirs et déboires de l’information numérique ». Ce premier carrefour d'actualité de l'année universitaire 2014-2015 organisé par le Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) s’est tenue ce mercredi 12 novembre à l’Ucad 2.

La surveillance sur Internet ne se fait pas uniquement derrière les écrans et avec des logiciels.  Le contrôle du monde numérique est également physique. Les services secrets et de renseignements infiltrent les données de nombreux internautes grâce à la collaboration des entreprises de la Silicone Vallée (Facebook, Google, Yahoo…). Les services de contrôle travaillent pour des gouvernements, de grands groupes industriels, de personnalités influentes etc.


"L’univers numérique ne se distingue pas des autres domaines où se pose la question du pouvoir et que derrière les sites d’information, les journaux en ligne, les réseaux sociaux, la collecte massive de données, se joue un jeu déjà ancien (…). Des groupes industriels, des Etats tendent d’imposer leur vision de l’avenir, leur vision de la science, de l’économie, du journalisme et de la démocratie " a-t-il martelé. Dès lors "le contrôle du monde numérique est aussi notre affaire" a-t-il ajouté.

mardi 11 novembre 2014

Nicki Minaj, accusée de faire la promotion de l'antisémitisme

Dans son dernier clip "Only"en collaboration avec Chris Brown, Lil Wayne et Drake, la rappeuse Nicki Minaj s'attaque aux juifs. Le clip est accusé de faire l'apologie du régime Nazi d'Adolph Hitler. En effet, la vidéo montre la jeune rappeuse à la tête d'une armée ressemblant à celle des soldats SS du 3eme Reich. On peut y voir la chanteuse entourée de tanks et porte le brassard des SS griffé des initiales "YM" (Young Money), sigle du label de son producteur Lil Wayne. Cette vidéo a suscité l'indignation des internautes. Car ils ne comprennent pas comment Nicki Minaj et Drake qui ont tous les deux des origines juives, ont pu réaliser une telle vidéo. Après l'humoriste Dieudonné, c'est au tour de ces artistes d’être sous le feu des projecteurs, pour s’être attaquer aux Juifs.



vendredi 20 juin 2014

Le MEMS, un centre d’orientation pour les employés de maison

Le Mouvement des Employés de Maison du Sénégal (MEMS) est une association de placement de domestiques. En conférence de presse le 16 juin au Cesti, la présidente du MEMS en l’occurrence Madame Mané née Joséphine Diouf est revenue sur l’organisation de l’association, sur les projets à venir …

Ingénieure documentaliste et consultante, Mme Mané dirige le MEMS depuis sa création en avril 2011. Elle-même, domestique de 1986 à 1996 pour subvenir à ses frais d’études, Joséphine Diouf se retrouve aujourd’hui à la tête d’un mouvement en charge des employés de maison.

Le MEMS compte 22 membres fondateurs. Parmi ces membres, on y trouve des juristes, des médecins, des sociologues … Ces  différentes catégories socioprofessionnelles œuvrent pour la défense des employés à travers la lutte contre les violences domestiques (maltraitances, viols, vols, grossesses précoces…). Ces membres veillent également au respect de la convention collective des domestiques et aux droits des employés. A ce propos, Joséphine Diouf Mané précise: " Notre combat est de faire respecter la convention relative au statut du personnel domestique. Cette convention prévoit un salaire qui varie de 40.000 à 50.000 francs Cfa." L'action du mouvement ne se limite pas à la région de Dakar, il a également des cellules à Ziguinchor, Pikine...

Le mouvement a réussi à placer des centaines de domestiques depuis sa création. L’association compte en tout 314 membres repartis en plusieurs catégories : cuisiniers, nounous, maitres coraniques, lavandières, techniciens de surface, élèves et étudiantes domestiques…


Etant une jeune association qui évolue pour l’instant dans le bénévolat, le MEMS a encore du chemin à faire. Pour une bonne réalisation de sa mission, le mouvement s’est fixé plusieurs objectifs. Parmi ceux-ci on peut citer la création de base de données des membres de l’association, la réalisation d’un Complexe « SOS Modou et Fatou » pour une meilleure prise en charge des domestiques, l’organisation de petites formations (technique de pressing, alphabétisation etc.), l’obtention d’un local, la recherche de financement et de partenaires…



mercredi 4 juin 2014

L'Afrique raffole du champagne

Le champagne séduit de plus en plus les Africains. Sur 323 millions de bouteilles vendues dans le monde en 2011, on estime que les 10 millions ont été écoulé en Afrique.

Les 10 millions de bouteilles de cette boisson vendues en Afrique, ont fait du continent le deuxième marché mondial après les Etats-Unis (19 millions). L’Afrique devance le Japon qui occupe la troisième place avec 8 millions de bouteilles consommées.

Des consommateurs phares sur le continent…

Les Nigérians raffolent du champagne. En effet, 688 355 bouteilles ont été vendu dans le pays. Derrière le Nigeria, il y a l’Afrique du Sud (443 016), le Gabon (223 000), le Maroc (200 625), le Congo (187 024). Les ventes ont donc triplé en Afrique en dix ans. Des ventes qui font l’affaire de la marque Nicolas Feuillatte, qui pour a également triplé ses ventes sur le continent en dix ans.



SMS "non grata" en Centrafrique

L'utilisation des textos est "suspendue en Centrafrique jusqu'à nouvel ordre" en vue "de contribuer à la restauration de la sécurité sur toute l'étendue du territoire", a annoncé mardi le ministère des postes et télécommunications.


"L'utilisation de tous les sms pour tous les abonnés de la téléphonie mobile est désormais suspendue à compter du lundi 2 juin 2014 jusqu'à nouvel ordre", est-il indiqué dans une lettre du ministère des postes et télécommunications adressée aux directeurs généraux des téléphonies mobile en Centrafrique.

La décision de suspendre l'utilisation des textos a été prise "sur instruction du Premier ministre", précise la lettre. Elle intervient après un regain de violences à Bangui la semaine dernière, alors qu'un appel à la grève générale lancé en début de semaine a été relayé par sms ces derniers jours. Elle fait aussi suite à un appel à "reprendre le travail" lancé dimanche par le Premier Ministre André Nzapayéké après plusieurs jours de manifestations et de paralysie à Bangui.

Une source gouvernementale a indiqué à l'AFP que l'utilisation des sms devrait être suspendue "pour quelques jours".Quand on essaye d'envoyer un texto via le réseau Orange, à Bangui, il est écrit "sms interdit", a constaté l'AFP.


mardi 3 juin 2014

Daniella Ocoro, Miss Mondial 2014

Daniella Ocoro, Miss Mondial 2014

Avant le coup d'envoi de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, évènement planétaire tant attendu par les fans du ballon rond, découvrez Daniella Ocoro, Miss Mondial 2014.


A moins de 10 jours du lancement de la compétition et pendant que beaucoup s'intéressent aux stars du foot au cœur de l'évènement et aux équipes favorites, le Mondial 2014 a élu sa Miss. Elle est colombienne, elle est une étudiante en architecture, elle a 25 ans, elle se nomme Daniella Ocoro. 

Mlle Ocoro a été couronné vendredi en Allemagne par un jury composé de journalistes sportifs et d'anciens footballeurs. Comme récompense, elle a empoché 3000 euros et obtient une renommée spéciale pour le mondial. L'ancienne candidate de Miss World a ainsi devancé Felicia Kitchings (Etats-Unis) et Laritza Libeth Parraga Arteaga (Equateur). Le concours n'a regroupé que les représentantes des 32 nations qualifiées pour disputer la coupe du monde.

Ibrahima Sarr réélu à la direction du Cesti

Ibrahima Sarr, Directeur du Cesti
Ibrahima Sarr, directeur sortant du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (Cesti) a été réélu hier pour trois ans par le Conseil de l'établissement. C'est avec 27 voix sur 4 pour son concurrent, Moustapha Samb, enseignant au Cesti, que M. Sarr a été reconduit à la tête de l’école de journalisme de l' Université Cheikh Anta Diop (Ucad).

Un premier bilan positif, l'engagement de maintenir le Cesti dans le cercle de l'excellence, l'innovation pédagogique...ont valu un second mandat à Ibrahima Sarr, directeur sortant de l'école de journalisme.

Directeur du Cesti depuis juin 2011, cet historien de formation a obtenu un Diplôme Supérieur de Journalisme (DSJ) en 1995 dans ladite école. Puis il a poursuivi ses études universitaires en France jusqu'à l'obtention de son doctorat. En 2004, il rejoint le Cesti pour y enseigner la sémiologie et les théories de l'information et de la communication.

En tant que journaliste, M. Sarr a exercé dans plusieurs rédactions entre autres le journal Le Soleil, Sud-Quotidien.