Le Cap-Vert, pays insulaire de
500 000 habitants mise sur Cristina Duarte, sa ministre des Finances et du Plan
pour briguer la présidence de la Banque Africaine du Développement (BAD). Ce 28
novembre, elle a décliné les atouts de son pays et ses motivations en postulant
l’instance financière africaine.
Début octobre, Cristina Duarte
est officiellement la candidate du Cap-Vert pour la présidence de la BAD. Cette
militante du Parti Africain pour l’Indépendance du Cap-Vert (PAICV) justifie sa
candidature par la crédibilité, la légitimité, l’engagement politique qui règne
dans son pays et aussi par son parcours dans le monde économique.
« Le Cap-Vert est
aujourd’hui l’un des pays les plus crédibles en Afrique. On vient d’être classé
deuxième pays africain en matière de
bonne gouvernance. Nous occupons les premières positions des classements de Mo
Ibrahim Foundation ,Heritage Foundation, Doing Business etc. »a-t-elle
affirmé.
Le cursus remarquable de Mme
Duarte pèse également sa candidature. Elle a d’abord travaillé au Ministère du
développement rural. Cette titulaire
d’une maitrise de gestion ou Master of Business Administration (MBA) et d’un
Master en Management, a ensuite exercé chez Citibank, notamment au Kenya et
Angola. Puis elle est nommée vice-présidente de ladite banque. En 2005, son
pays fait appel à elle pour diriger le Ministère des Finances.
Mme Duarte a la réputation d’être une
réformiste. Ces 5 dernières années elle a mené un grand programme de reformes
des finances publiques. « Je n’ai pas peur de changer, quand il faut
changer. Je n’ai pas peur » a-t-elle martelé.
Si toutefois, elle est élue, elle
compte œuvrer pour une mobilisation de l’épargne africaine pour l’Afrique, promouvoir
des systèmes de suivi-évaluation, aider la BAD à supporter le secteur privé africain, défendre
la cause des femmes etc.
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