Le journaliste et
ancien président de l’Olympique de Marseille était face aux étudiants du Centre
d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) le 21 décembre.
Pape Diouf est revenu sur les questions d’actualité. Il s’agit entre autres de l’affaire
Lamine Diack et de son traitement médiatique.
samedi 26 décembre 2015
jeudi 10 décembre 2015
Ce qu’il faut savoir de l’élaboration du budget de l’Etat
Crédit Photo: Cesti |
Abdou Diaw, spécialiste en Economie a dressé les étapes de l'élaboration et
de l'exécution du budget de l’Etat du Sénégal.
S’exprimant ce mercredi 09 décembre
lors du carrefour d’actualité, le journaliste au quotidien le Soleil a relevé trois
principes budgétaires : la loi de finance annuelle votée au début de
l’année, la loi de finance rectificative qui intervient au courant de l’année
et la loi de règlement qui valide en aval le budget. Ces lois obéissent aux
critères d’annualité, d’universalité et d’équilibre.
Pour préparer le budget, il faut une esquisse budgétaire, des circulaires
ministérielles et la proposition des ministres. A propos des ressources de l’Etat, il y a les impôts, taxes et
amendes ; les revenus du patrimoine et des participations
financières ; les rémunérations des services rendus ; les
remboursements des prêts ; les produits des emprunts à long et moyen
terme ; les recettes provenant de la cession des actifs de l’Etat et les
produits divers.
Pour l’année 2016, le budget de l’Etat est fixé à 3022 milliards de Fcfa. C’est
la première fois qu’il atteint ce montant. Pour rappel, le budget était de 2869 milliards de
Fcfa en 2015.
samedi 5 décembre 2015
Radioscopie des médias en Afrique
Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) organise, depuis jeudi, un colloque international de deux jours sur le thème : « Les médias en Afrique, cinquante ans après « le soleil des indépendances » : bilan, enjeux et perspectives ». Cette activité scientifique marque le démarrage des festivités du cinquantenaire de cet institut de formation de journalisme de l’Ucad.
Cette année, le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) fête ses cinquante ans. Cet anniversaire sera rythmé par de nombreuses manifestations. Le coup d’envoi des festivités a été donné, hier, avec la tenue d’un colloque international de deux jours portant sur le thème : « Les médias en Afrique, cinquante ans après « le soleil des indépendances » : bilan, enjeux et perspectives ».
A travers ce sujet, comme l’a souligné le directeur du Cesti, Ibrahima Sarr, « il s’agit d’analyser les évolutions et les mutations en cours au sein des médias en Afrique et les conditions devant leur permettre d’assumer au mieux leur vocation de service public d’information et de pilier de la démocratie ». Au-delà donc de dresser un bilan, de réfléchir sur les enjeux actuels et de faire de la prospective, cette rencontre internationale a la double ambition de mieux appréhender, d’une part, le fonctionnement des entreprises et des dispositifs médiatiques contemporains et, d’autre part, de chercher à comprendre les nouvelles formes d’interdépendance qui lient l’univers médiatique, notamment le journalisme, aux autres espaces sociaux dans un contexte démocratique.
Pour ce faire, une vingtaine de communications animées par des professeurs d’université, des experts en communication, des chercheurs et articulées autour de quatre thématique : « Médias et processus de démocratisation en Afrique » ; « La régulation et l’autorégulation : bilan et perspectives » ; « Regards croisés sur 50 ans de formation au journalisme » et « L’Afrique face aux enjeux liés aux médias sociaux », sont au programme. Voir plus
Pour ce faire, une vingtaine de communications animées par des professeurs d’université, des experts en communication, des chercheurs et articulées autour de quatre thématique : « Médias et processus de démocratisation en Afrique » ; « La régulation et l’autorégulation : bilan et perspectives » ; « Regards croisés sur 50 ans de formation au journalisme » et « L’Afrique face aux enjeux liés aux médias sociaux », sont au programme. Voir plus
jeudi 3 décembre 2015
Lutte contre les violences conjugales: Des stars s'engagent
Crédit Photo: Alexsandro Palombo |
La violence conjugale touche une femme sur trois. Les visages de
plusieurs stars ont été utilisés pour créer une campagne choc.
C’est l’artiste italien Alexsandro Palombo
qui a eu l’idée de mettre en place une campagne pour dénoncer les violences
faites aux femmes. L’idée est plutôt originale et la campagne est totalement
choc. Alexsandro Palombo a décidé de prendre les visages de plusieurs
célébrités afin de toucher un plus large public.
L’artiste a donc sélectionné Kim
Kardashian, Kendall Jenner, Miley Cyrus, Madonna, Angelina Jolie, Emma Watson et l’actrice
Gwyneth Paltrow pour être défiguré. En effet, Alexsandro Palombo a transformé
le visage de ses femmes toujours dans la lumière. D’habitude impeccablement
maquillées, les célébrités se retrouvent avec le visage tuméfié de coups. Bleus
sur le visage, coupures, œil au beurre noir… Toutes les blessures mises en
scène étaient permises pour dénoncer les violences conjugales. Voir plus
Y'en a marre récompensé
Crédit Photo : Senego |
Le mouvement Y en a Marre a reçu hier à Amsterdam, le «prix
Prince Claus 2015 » pour sa contribution citoyenne à la préservation de la
démocratie au Sénégal et en Afrique.
Cette distinction, révèle Fadel Barro, membre du mouvement
dans une note rendue publique, récompense chaque année des réalisations
exceptionnelles dans le domaine de la culture et du développement dans le
monde.
Ces Prix sont attribués à des personnes, des groupes et des
organismes dont les actions ont un effet positif sur le développement de leurs
sociétés. Voir
plusvendredi 27 novembre 2015
AUDIO : Les zones d'ombre du PSE
L’émergence était au cœur du Carrefour d’actualité du mercredi 25
novembre. L’économiste Ndongo Samba Sylla a mis à nu les manquements du Plan
Sénégal Emergent (PSE). Il s’est aussi penché sur le développement en Afrique.
jeudi 26 novembre 2015
Non à la violence faite aux femmes !
Une femme sur trois est victime de violence physique ou
sexuelle. Ce chiffre est donné par l’Organisation des Nations Unies.
Ce 25 novembre est célébré la journée internationale pour
l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cet évènement instauré par
l’ONU, vise à lutter contre l’injustice faite à la gente féminine. Par
injustice, il y a la violation des droits de l’homme, la discrimination, les
mutilations génitales, la persistance des inégalités entre hommes et femmes.
L’origine de cette journée remonte à 1960, lorsque les sœurs Mirabal au nombre de trois ont été assassiné parce qu’elles défendaient leurs
droits.
jeudi 19 novembre 2015
Attentats: Abdelhamid Abaaoud est mort dans l'assaut de Saint-Denis
Le jihadiste belge Abaaoud, coordinateur présumé des attentats
de Paris, est bien mort dans l'assaut de Saint-Denis le 18 novembre. Condamné à
une lourde peine en Belgique, bien connu des services de police, il a été
décrit par le procureur de Paris, François Molins, comme « l'inspirateur de très nombreux projets
d'attentats ou attentats terroristes en Europe ».
Le corps d'Abdelhamid Abaaoud soupçonné d'être le
coordinateur des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, a été « formellement identifié comme ayant été
tué au cours de l'assaut » mené le mercredi 18 novembre contre
un appartement de Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, a annoncé jeudi
le procureur de la République de Paris chargé de l'enquête. « Il s'agit du corps découvert
dans l'immeuble, criblé d'impacts », précise le procureur dans
un communiqué. Le corps du jihadiste belge a été identifié « après comparaison de traces
papillaires ».
L'homme est le commanditaire présumé des attentats qui ont fait
au moins 129 morts et 352 blessés le vendredi 13 novembre au soir à Paris et
aux abords du Stade de France, à Saint-Denis, non loin de l'appartement où il a
été trouvé par le Raid. Voir plussamedi 14 novembre 2015
AUDIO: lnterdiction de la burqua et apologie du terrorisme
Faut-il interdire le voile intégral au pays de la Téranga? Pour
Babacar Sambe, ancien ambassadeur du Sénégal en Egypte, la réponse est
affirmative. Selon lui, « La burqua n’est pas
islamique » et l’interdire serait un moyen de lutte contre le terrorisme.
Le spécialiste des questions du monde arabe se prononce aussi sur
l’apologie du terrorisme qui défraye la chronique avec les imams arrêtés à
Kaolack. Le Professeur Sambe s’exprimait mercredi dernier à l’occasion d’un
carrefour d’actualité organisé par le Centre d’études des sciences et
techniques de l’information (Cesti).
vendredi 22 mai 2015
COMMENTAIRE : Halte à la dépigmentation
Qu’elles soient influencées par la mode ou
l’entourage, rien ne justifie l’agression corporelle. Les Africaines en
général, les Sénégalaises en particulier sont prêtes à tout pour avoir un teint
caramélisé, métissé,… bref tout sauf noir. L’hydroquinone, la cortisone et
autres produits éclaircissants contenus dans les savons, les tubes, ne
suffisent plus. Elles ont transformés le glutathion, un médicament destiné aux
personnes atteintes des maladies de Parkinson et d’Alzheimer en produit
cosmétique. Elles dépensent des sommes faramineuses pour ressembler aux stars,
présentatrices, animatrices etc. Mais pourquoi se blanchir la peau ?
Certains vont dire que c’est par esthétisme, pour plaire aux hommes, par pur
complexe d’infériorité raciale…Pour d’autres, le teint clair représente
simplement la beauté. Ce stéréotype fait de l’éclaircissement, une tendance que
la gent féminine suit de très prêt. Même si les hommes commencent à s’y mettre,
l’essor de la décoloration est plus remarquable chez la femme. Cette dernière
que magnifie le président Senghor dans son poème « Femme nue, Femme
noire », disparaît peu à peu de la société. Khardiata Pouye a eu
raison de réaliser le film « Cette couleur qui me dérange ».
Dans ce court-métrage, elle attire l'attention sur les conséquences de la
dépigmentation.
vendredi 15 mai 2015
ANALYSE : L’Ucad, à feu et à sang
La violence a atteint son paroxysme dans l’espace
universitaire. L’Université Cheikh Anta Diop, reconnue pour la qualité de ses enseignements, est semblable à un champ
de bataille. Jets de pierres, canons à eau, grenades lacrymogènes…ont pris
d’assaut l’Ucad .A l’origine de cette brutalité, les réformes
universitaires, le système Licence-Master-Doctorat (LMD), la lutte pour le
paiement des bourses, de meilleures conditions d’études, de vie… Ici, un acte
de revendication, une grève d’ordre académique ou social peuvent aboutir à un
saccage d’infrastructures ou à un bain de sang.
Même s’il arrive que des policiers se blessent, force est de constater que les étudiants sont majoritairement les grands perdants des tensions qui animent le campus. Ils sont battus, violentés…Balla Gaye, Bassirou Faye sont morts brutalement lors de répressions policières. Bassirou Faye, en Licence 1 de Maths-Physiques meurt durant des affrontements entre les forces de l’ordre et des étudiants qui exigeaient le paiement de leurs bourses. Ces revenus sont d’une importance capitale surtout pour les jeunes issus de familles défavorisées. Ils arrivent à survivre grâce aux allocations estudiantines. C’est pourquoi, ils sont prêts à tout pour l’obtenir.
lundi 4 mai 2015
lundi 20 avril 2015
mardi 31 mars 2015
mercredi 18 mars 2015
mardi 3 mars 2015
lundi 9 février 2015
jeudi 22 janvier 2015
mardi 13 janvier 2015
lundi 12 janvier 2015
« Les nouveaux chiens de garde » démasquent la presse
« Les nouveaux chiens de
garde » est un documentaire français réalisé par Gilles Balbastre et
Yannick Kergoat. Produit en 2011, il
critique l’influence qu’ont les groupes financiers sur les médias et fustige
l’implication des journalistes dans la politique et dans le secteur économique.
Il met en scène des journalistes comme Arlette Chabot, Laurence Ferrari, David
Pujadas, Claire Chazal…
Le film s’inspire des œuvres
« Les chiens de garde » de
Paul Nizan et de « Les nouveaux
chiens de garde » de Serge Halimi. Dans son ouvrage, Paul Nizan
dénonce les philosophes et les écrivains de son époque qui usent de leur statut
d’intellectuel pour s’imposer comme des gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui
ces gardiens sont les journalistes, éditorialistes, experts médiatiques etc.
Ces nouveaux chiens de garde, qui
revendiquent l’indépendance,
l’objectivité et le pluralisme, manipulent l’information et se livrent à la
marchandisation de celle-ci. Ils se proclament comme ‘’contre-pouvoir ‘’ mais
sont au fond les vecteurs des idéologies du pouvoir en place.
Derrière les organes de presse
comme TF1, France Inter, RTL, Libération, Europe 1 … se cache le pouvoir du capital
représenté par de grands groupes financiers comme Lagardère, Bolloré, Bouygues,
Dassault etc. « Aujourd’hui (…) les médias sont sur l’influence exclusive
ou extrêmement importante d’un pouvoir qui n’a pas pour objectif d’informer, de
fournir ce qui représente les chartes de la déontologie mais simplement de
guider la politique, de guider l’opinion. » a déploré Renaud
Lambert, journaliste au Monde diplomatique et par ailleurs l’un des scénaristes
du film.
Le succès d’un film qui dérange
Ce documentaire qui a
coûté environs 700 000 euros, n’a pas reçu le soutien du monde médiatique
français car il met à nu les pratiques de l’audimat, qui pèsent sur le champ
journalistique. Il est « une claque, une gifle adressée aux
adversaires » du monde des médias. Toutefois, le film a enregistré 250 000
entrées et a été diffusé sur deux chaînes de télévision qui avaient auparavant
refusé de le financer. Il a contribué à la prise de conscience du public, du
poids politique des médias. Il a
été l’objet de près de 500 débats.
La réussite de ce film ne marque
pas la fin de la lutte car « le journalisme est un sport de combat qui se
mène au sein des rédactions, en dehors des rédactions, qui se mène par les
journalistes et aussi par l’ensemble des personnes intéressées par
l’information c'est-à-dire les citoyens » a martelé M. Lambert.
samedi 10 janvier 2015
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