lundi 15 décembre 2014

Une Africaine sacrée Miss Monde 2014

Rolene Strauss, a été désignée Miss Monde 2014 ce dimanche à Londres. La Sud-africaine de 22 ans a remporté le titre devant 121 autres miss. Miss Hongrie, Edina Kulcsar, et Miss Etats-Unis, Elizabeth Safrit, se classent respectivement deuxième et troisième.

Du haut de ses 1,77 mètres, la nouvelle reine de la beauté mondiale est passionnée de musique, de sport, de bookmakers britanniques. L'étudiante en quatrième année de médecine succède à la Philippine Megan Young.

Le meurtre de Maria José Alvarado, Miss Honduras et sa sœur Sofia Trinidad Alvarado a endeuillé le concours. Elles ont été tuées par balles le mois dernier. Leurs corps avaient été retrouvés sur les berges d'une rivière, le jour où la jeune Maria, 19 ans devait se rendre à Londres pour participer à la compétition.

Rolene Strauss se rendra prochainement au Honduras pour la construction d'une école qui portera le nom de la défunte Miss et de sa sœur.



vendredi 12 décembre 2014

Ebola, l’affaire de tous

« End Ebola Campaingn »  appelle les présidents africains à une réaction rapide face à la propagation d’Ebola. Akon, Angélique Kidjo, Ice Prince, Femi Kuti, Fally Ipupa, Danai Gurira, Desmond Elliot, Victoria Kimani entre autre ont rejoint une infirmière qui a soigné les patients atteints d’Ebola et une survivante de la maladie pour contrer Ebola. Cette vidéo silencieuse fustige l’inertie des gouvernements africains et invite les citoyens à signer une pétition sur one.org/ebola.

Après le collectif « Africa Stop Ebola » composé de 12 artistes africains dont Barbara Kanam, Tiken Jah, Didier Awadi etc. et la riposte contre Ebola dénommée « Together, we can beat Ebola » des footballeurs du monde (Cristiano Ronaldo, Didier Drogba, Neymar Jr…), cette vidéo se joint à la vague de lutte contre la maladie.



La plus petite Bible du monde


La société Jérusalem Nano Bible a créé une Bible gravée sur une puce et mesurant 5 millimètres. Elle est si petite qu’elle peut être portée autour du cou, incorporée dans des accessoires (montre, chaine…). Elle nécessite quasiment un microscope pour sa lecture. Jérusalem Nano Bible vise une approbation des Guinness World Records avec cette petite version du nouveau Testament. Elle envisage très prochainement une version aussi minuscule de l’Ancien Testament.

vendredi 5 décembre 2014

Le Cap-Vert veut diriger la BAD

Le Cap-Vert, pays insulaire de 500 000 habitants mise sur Cristina Duarte, sa ministre des Finances et du Plan pour briguer la présidence de la Banque Africaine du Développement (BAD). Ce 28 novembre, elle a décliné les atouts de son pays et ses motivations en postulant l’instance financière africaine.

Début octobre, Cristina Duarte est officiellement la candidate du Cap-Vert pour la présidence de la BAD. Cette militante du Parti Africain pour l’Indépendance du Cap-Vert (PAICV) justifie sa candidature par la crédibilité, la légitimité, l’engagement politique qui règne dans son pays et aussi par son parcours dans le monde économique.

« Le Cap-Vert est aujourd’hui l’un des pays les plus crédibles en Afrique. On vient d’être classé deuxième pays  africain en matière de bonne gouvernance. Nous occupons les premières positions des classements de Mo Ibrahim Foundation ,Heritage Foundation, Doing Business etc. »a-t-elle affirmé.

Le cursus remarquable de Mme Duarte pèse également sa candidature. Elle a d’abord travaillé au Ministère du développement rural. Cette  titulaire d’une maitrise de gestion ou Master of Business Administration (MBA) et d’un Master en Management, a ensuite exercé chez Citibank, notamment au Kenya et Angola. Puis elle est nommée vice-présidente de ladite banque. En 2005, son pays fait appel à elle pour diriger le Ministère des Finances.

 Mme Duarte a la réputation d’être une réformiste. Ces 5 dernières années elle a mené un grand programme de reformes des finances publiques. « Je n’ai pas peur de changer, quand il faut changer. Je n’ai pas peur » a-t-elle martelé.


Si toutefois, elle est élue, elle compte œuvrer pour une mobilisation de l’épargne africaine pour l’Afrique, promouvoir des systèmes de suivi-évaluation, aider la BAD à  supporter le secteur privé africain, défendre la cause des femmes etc.

La Fondation UCAD et l’OIF remettent des dictionnaires aux étudiants

L’opération « 1 étudiant, 1 dictionnaire » a été initié par la Fondation Université Cheikh Anta Dop avec l’appui de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il vise à remettre un dictionnaire à chaque étudiant et prône la réussite et l’excellence en milieu universitaire.

Des centaines d’étudiants ont reçu des dictionnaires Larousse (Universel et Maxi poche), ce jeudi 27 novembre. La cérémonie s’est tenue dans le cadre de l’organisation du XVème sommet de la Francophonie à Dakar. El Hadj Hamidou Kassé, président du comité scientifique de ce sommet a salué l’initiative de la Fondation UCAD. « Vous apportez un démenti simple à tous ceux qui pensent que la jeunesse sénégalaise, les étudiants en particulier ne s’intéressent pas aux choses de l’esprit » a-t-il déclaré.

L’opération « 1 étudiant, 1 dictionnaire » a été lancé il y a près d’un mois à la bibliothèque universitaire (BU). Le slogan consiste à remettre un dictionnaire à chaque étudiant après l’achat du ticket de participation d’un montant de 2000fcfa. Les cas sociaux et les handicapés n’ont pas eu à payer cette somme. Ils ont reçu gratuitement leurs ouvrages. Madame Mariétou Diongue Diop, Administratrice générale de la Fondation UCAD et ancienne directrice de la bibliothèque universitaire a été l’instigatrice de cette opération.

Pour cette première manifestation de la Fondation UCAD depuis sa prise de fonction comme Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, et par ailleurs Président de l’Assemblée de l’UCAD, Ibrahima Thioub a apprécié l’action de la fondation. Il a souligné que « renforcer les compétences linguistiques des étudiants, c’est leur permettre de comprendre et d’évaluer les cours qui leurs sont dispensés ; et les rendre plus aptes à s’exprimer et à construire des projets. »


jeudi 4 décembre 2014

La presse appelée à valoriser l’image de la femme

La problématique de la situation des femmes dans et à travers les médias était au cœur du Carrefour  d’actualité du 26 Novembre dernier. La rencontre a été organisée par l’Institut Panos de l’Afrique de l’Ouest et le Centre d’études des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti). Les panelistes ont plaidé pour une amélioration du statut de la femme dans la presse.

La presse offre une représentation négative de la femme au public. Elle dénigre la femme afin de bien écouler ses produits. Quelque part elle ne publie que ce que demande l’audience. La gent féminine intervient dans la publicité, les faits divers, la pornographie, la prostitution… Les violences faites aux femmes (viols, femmes battues, excision, mariages précoces…) sont banalisées et traités sous un angle humoristique.

« Les violences faites aux femmes constituent un formidable argument de vente. Tel a battu sa femme, malheureusement ça fait vendre. Telle femme a été violée, malheureusement ça fait vendre. (…) Pour parler de viol, on dit qu’un tel s’est livré à une séance de gymnastique sur une femme » déplore Mame Less Camara, journaliste et formateur au Cesti. 

La présence des femmes ne se ressent pas dans les éléments concernant la politique, l’économie, les institutions etc.  Elles sont plus présentes dans les rubriques Culture (danse, musique), People, Santé de la reproduction etc. Les résultats des études de monitoring ont montré « une présence marginale des femmes dans le contenu d’informations. La femme occupe une place minime comme thème d’information » s’indigne Madame Niasse, spécialiste en plaidoyer à l’ONG Ademas (Agence du développement du marketing social).


La presse doit arrêter de « considérer les femmes comme de bonnes femmes, comme des pourvoyeuses d’histoires succulentes » souligne M. Camara.  Aujourd’hui la femme est vue comme un levier  pour le développement et une économie prospère. Donc les  médias doivent s’investir dans cette même lancée à travers l’accès à l’information et une revalorisation du genre féminin.

mardi 2 décembre 2014

Le sport ivoirien à l’honneur

Didier Drogba et Murielle Ahouré feront partie des invités d’honneur du 12è gala la Fondation Abdou Diouf Sport Vertu. La cérémonie aura lieu aujourd'hui au Théatre national Daniel Sorano, en présence du Chef de l’Etat Macky Sall et de Abdou Diouf, ancien Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). 

Le 16 Septembre dernier, le jury de la Fondation a attribué le prix d’excellence Murielle Ahouré, double vice-championne du 100m et du 200m. Quant à Didier Drogba, il sera aussi honoré pour sa brillante carrière de footballeur. La Fondation récompense les sportifs africains qui sont distingués par leur comportement et leur performance.

Zoom sur les raisons d’un contre-sommet de la Francophonie

Le président du parti politique Front national de salut public ‘’Mom sa Rew’’  Malick Noël Seck  a affiché son opposition au Sommet de la Francophonie. Dans une interview accordée au site d’informations Afrik.com, l’ex-secrétaire général de la Convergence Socialiste interpelle les populations sur la Francophonie qu’il taxe de « supercherie ».

Afrik.com : Pourquoi avez-vous décidé d’organiser un contre-sommet de la Francophonie ?
Malick Noël Seck : Nous avons organisé ce contre-sommet de la Francophonie pour plusieurs raisons. La première, c’est parce que 90 millions d’euros, soit 57 milliards de FCFA, ont été empruntés par l’Etat du Sénégal pour l’organisation de ce sommet. C’est scandaleux ! Alors que dans le pays, les élèves n’ont pas de bourse, il n’y a pas de scanners dans les hôpitaux, le courant coupe à longueur de journée, le bétail meurt de faim… et j’en passe. C’est un gaspillage de plus que les citoyens sénégalais vont devoir payer, alors que notre pays est pauvre. La deuxième raison de l’organisation de ce contre-sommet, c’est qu’en 2006, une charte a été signée par l’Organisation internationale de la Francophonie pour accompagner la transition des pays qui ont subi des soubresauts politiques. Ce qui signifie que l’organisation peut, selon son vouloir, valider ou invalider des élections.

Que voulez-vous dire par là ?
La Francophonie est une supercherie ! On ne peut pas défendre la démocratie et recevoir quelqu’un comme Sassou Nguesso, qui a du sang sur les mains. Elle prétend prôner la démocratie mais défend les dictateurs qui tripatouillent leur Constitution pour se maintenir au pouvoir. Et dans beaucoup de pays africains, les Présidents sont des sous-préfets pour gérer les intérêts de l’Elysée et de Matignon. Et si jamais Paris refuse telle ou telle candidature à la Présidence, on bombarde le palais, comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo. L’organisation de la Francophonie est seulement politique. Elle a construit en Afrique quelques puits par-ci, par-là et mis des photos ensuite sur son site internet, sans plus. La Francophonie est une arme de la Françafrique.

Sur quels éléments vous basez-vous pour affirmer cela ?
La coopération mise en place par la Francophonie entre la France et les pays africains est un échec. C’est une coopération qui ne va que dans un seul sens, car elle est basée sur la domination de la France. Jamais par exemple un ministre de l’Education du Gabon ne donnera des consignes sur le programme scolaire français pour dire qu’il faut que le massacre de Sétif soit dans les programmes, l’assassinat de Thomas Sankara… Il ne le critiquera aussi jamais. Nous avons toujours une monnaie qui porte le nom de la France. Ils nous forcent à commercer avec eux, à signer les APE. Depuis près de 50 ans après les indépendances, nous sommes jusqu’à présent toujours pauvres. Aujourd’hui encore, nous sommes les derniers de la classe.

Mais l’état de pauvreté de certains pays africains n’est-elle pas due avant tout à la responsabilité de leurs chefs d’Etat et de leur mauvaise gouvernance ? 
Ils ont bien sûr leur part de responsabilité car les chefs d’Etat africains travaillent contre leur peuple ! Il faut que vous compreniez notre démarche. Notre combat n’est pas contre la France, les Français, ou encore la langue française. Nous avons un problème avec la France de Bolloré, de Bob Dynar, de Rocard. Mais le français est une langue universelle, qui nous permet d’échanger avec nos frères camerounais, ivoiriens, gabonais. Encore une fois, soyons bien clair, c’est l’organisation de la Francophonie que nous combattons, pas la France ni le français. Avec ce sommet à Dakar, jamais le Sénégal n’aura accueilli autant de dictateurs. D’ailleurs, un agent de la DSE a reconnu que les services secrets français ont truqué les élections pour que Bongo fils remporte les élections. De même, la France affirme avoir aidé Compaoré, mais de ne pas être intervenu directement, alors que Hollande a reconnu plus tard que la France a organisé son exfiltration vers la Côte d’Ivoire. Mais en organisant son exfiltration, on empêche la justice burkinabé de faire son travail pour savoir qui a tué Sankara ou encore Norbert Zongo.

Quel regard portez-vous sur le bilan d’Abdou Diouf à la tête de l’OIF, qui a apporté une dimension plus politique à l’organisation ?

Abdou Diouf a fait 20 ans au pouvoir, au Sénégal. Et il a fait quatre mandats à la tête de la Francophonie. C’est beaucoup trop. Il y est resté trop longtemps je pense. La direction de la Francophonie, je pense, est une récompense de la France pour les Présidents africains les plus dociles. Hollande avait d’ailleurs proposé à Compaoré d’être secrétaire général de la Francophonie une fois qu’il aurait quitté le pouvoir pour services rendus à la France. C’est une récompense qu’on peut comparer à la légion d’honneur.

Source : Afrik.com