jeudi 17 avril 2014

Les Cestiens exigent le payement de leurs bourses

Les étudiants du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (Cesti) ont tenu une conférence de presse ce mercredi afin de réclamer leurs bourses. L’intérêt de cette rencontre était de lancer un appel à l'opinion nationale, à la communauté universitaire et aux autorités en vue de les faire réagir. En effet, depuis l'entrée en vigueur des réformes de l'enseignement supérieur, l'université et ses instituts sont touchés par des grèves et revendications, et parmi eux le Cesti.

Réunis à la case-foyer, les étudiants du Cesti réclament leurs bourses. Cette réclamation concerne différentes sortes de cas. Waly Gueye, délégué des étudiants du Cesti a souligné entre autre le problème des " étudiants âgés de 30 ans et plus, la rétroactivité qui frappe les étudiants ayant redoublé deux fois dans un cycle avant de rejoindre le Cesti".

Le délégué a également insisté sur la nécessité de l'obtention de cette bourse. Selon lui la situation du non-payement des bourses est " beaucoup plus préoccupante pour les étudiants de la 3ème année qui doivent présenter une Grande Enquête en fin d'année". En effet, ce travail de recherche qui nécessite des moyens financiers, sanctionnera ces étudiants par l'obtention du fameux sésame. Waly Gueye a estimé que tous les étudiants du Cesti devraient bénéficier de la bourse car ceux-ci entrent dans cette école d'excellence par un concours très sélectif. Dès lors, la bourse serait une sorte de récompense qu'on ne doit pas priver aux Cestiens.

Les étudiants ont affiché leur détermination. Ils affirment qu'ils n'épargneront aucun moyen pour obtenir gain de cause. Ainsi ils ont décrété une grève de 48 heures renouvelables.


mardi 15 avril 2014

Visite des étudiants de la 44è promotion du Cesti au quotidien Le Soleil

Depuis quelques années, l’administration du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) organise des visites guidées. Ces dernières permettent aux étudiants en journalisme de mieux connaitre les organes de presse dans lesquels ils seront appelés  plus tard à exercer leur métier .C’est dans ce cadre qu’a eu lieu l’excursion du jeudi 10 avril au quotidien LeSoleil. Retour sur ce qui a marqué cette sortie.

Il est 16h dans les locaux du journal Le Soleil sis à Hann, les étudiants de la 44è promotion du CESTI sont accueillis par Daouda Mané, rédacteur en chef central du journal Le Soleil. Très heureux de rencontrer les étudiants, il commence par les féliciter pour leur réussite au concours d’entrée au CESTI, qui est très sélectif.

Chargé de cette visite, Daouda Mané a procédé à la présentation du journal. L’histoire du journal remonte à 81 ans. Descendant  de deux anciens journaux que sont Paris-Dakar (1933-1961) et Dakar-Matin (1961-1970), le journal est né sous le nom de « le Soleil » en  mai 1970. Le journal tient son appellation du premier président sénégalais, feu Léopold Sédar Senghor. Ainsi,  étant homme de lettres et agrégé en grammaire, le président Senghor veillait sur les parutions du journal et fustigeait certaines fautes que faisaient les journalistes.

La qualité de l’écriture qu’exigeait le président Senghor se perpétue jusqu’aujourd’hui. En effet, avant la parution du papier du journaliste, le chef de service et les  correcteurs sont chargés de veiller aux fautes et incorrections. Puis c’est au rédacteur en chef de relire entièrement le journal. La moindre erreur dans les parutions fait l’objet de remarques venant  d’ambassadeurs, de professeurs d’universités…

Le Soleil, premier quotidien national a connu sept directeurs généraux depuis sa création.  Le premier directeur général du Soleil a été le journaliste et ancien ambassadeur Aly Dioum, décédé en février dernier. Ensuite il y a eu Bara Diouf ; Alioune Dramé, actuel directeur de la Communication ; Ibrahima Gaye ; El Hadj Kassé ; Mamadou Sèye.  L’actuelle direction générale est assurée est par Cheikh Thiam en fonction depuis septembre 2009. Le directeur général doit toujours être un journaliste et est désigné par l’Etat.

 Les 50% des actions du Soleil sont détenus par l’Etat.  Ses autres actionnaires sont la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE), la mairie de Dakar, la Société National des Eaux du Sénégal (SONES). Accusé d’être au service du  gouvernement, Daouda Mané a souligné que Le Soleil ne reçoit aucune pression politique et financière. Il précise : « Nous sommes indépendants. Le Soleil est un organe parapublic avec autonomie de gestion car c’est nous même qui payons nos employés grâce aux publicités, aux appels d’offres. Nous ne sommes pas des fonctionnaires de l’Etat ».

 Néanmoins comme tout organe de service public, le Soleil reçoit une subvention de l’Etat appelée le « manque à gagner ». Les retards dans l’acquisition de cette subvention, font que le journal vit pratiquement par ses « propres moyens » ajoute Daouda Mané. Le rédacteur en chef central  indique que leur leitmotiv est «  de conscientiser, donner des informations justes, vérifiées, vérifiables et diversifiées ».

Le Soleil compte environs 165 employés dont  78 dans les rédactions et les autres évoluent dans l’administration. Les 95% des journalistes du Soleil sont des diplômés du CESTI et parmi eux 5 femmes. Grâce à ses correspondants, il couvre tout le territoire sénégalais sauf la région de Matam.

Le contenu du journal est disséqué tous les jours par les chefs de services adjoints et grands reporters.  Cette réunion permet de revoir les articles déjà parus, et faire les critiques puis voir ceux à améliorer. Il y a également une autre réunion qui sert à décliner les grandes lignes du journal qui doit paraitre, à décider des articles à y mettre.

Les étudiants ont rencontré Cheikh Alioune Amar, chef du service international ; Khalifa Ababacar Dieng, chef du service des régions ; Alassane Diawara, chef adjoint du service pour les grands reporters et rédacteurs en chef, Adama MBodj, chef adjoint du desk économie. Les étudiants sont également passés par les services de l’infographie, de montage, de correction, des sports, de documentation et d’archives…. Ils ont aussi fait connaissance avec des journalistes  comme Idrissa Sané, Oumar Ba, Mbaye Sarr Diakhaté, vice-président de l’amicale des anciens Cestiens…

Depuis 2008, les tirages du journal se font à l’imprimerie Tandian. Les frais d’impression revenaient ainsi à près de 200 millions de FCFA par an. La panne qu’a connue  l’imprimerie du Soleil a quelques fois entrainé la baisse du nombre d’exemplaires: de 25000 à environs 15000 exemplaires par jour. L’acquisition de la nouvelle imprimerie permettra d’effectuer plus de tirages et de faire plus de bénéfices.

Pour cette première visite d’un organe de presse, les  futurs journalistes de la 44è promotion du CESTI ont reçu les encouragements et les conseils des professionnels du journal le Soleil .Ils leur ont conseillé entre autre le respect de l’éthique et de la déontologie, l’esprit critique, le sens de la responsabilité, le professionnalisme, la polyvalence dans le métier…  Le directeur général préconise : « Vous devez pas prendre toute chose pour argent comptant. Vous devez éviter les propos qui heurtent le public. Il faut toujours respectant votre lecteur. Il faut  rester crédible et être à équidistance de tous les centres de pouvoir car nous sommes des sentinelles ».

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   

samedi 12 avril 2014

Présélection au concours d’entrée au CESTI, session 2014-2015

Ce samedi 12 avril a lieu le concours de  présélection au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), session 2014-2015. Entre stress et concentration, les candidats font de leur mieux pour se préparer à l’épreuve de présélection.


Cette année il y a en tout 941 candidats inscrits dont 735 pour le niveau Bac et 206 pour le niveau de la Licence. Ces candidats sont en majorité des Sénégalais mais il y a aussi quelques Maliens, Béninois, Ivoiriens, Comoriens… L’épreuve de la présélection se tient aujourd’hui à 14 heures précises à l’amphithéâtre pédagogique de l’UCAD 2.

La médiathèque du CESTI est pleine, les candidats au concours d’entrée font leurs dernières révisions pour pouvoir affronter l’épreuve de la présélection. Nafissatou Diallo, candidate à ce concours affirme qu’elle est plus ou moins prête. « Je ne suis pas trop stressée, je reste concentrée et je garde le moral », dit-elle.

La première épreuve écrite consistera à répondre à des questions portant sur l’actualité des 6 derniers mois précédents le concours. Les candidats qui franchiront cette étape, subiront  après d’autres épreuves que sont la dissertation, le résumé (pour le niveau Bac) et la synthèse de dépêches (pour le niveau Licence), l’anglais, les questions d’actualité et enfin l’entretien avec le jury.                                                                                                          


jeudi 10 avril 2014

Vidéo : L'avis des ivoiriens sur la mort du mannequin Awa Fadiga au CHU de Cocody.

La mort d'Awa Fadiga, le mardi 25 mars 2014, a provoqué la colère de la population ivoirienne. Le décès du mannequin de 23 ans serait dû au refus des médecins du Chu de Cocody de soigner la jeune fille, transportée dans un état critique après qu'elle ait été agressée dans un taxi. En effet, sans argent, il est difficile d'avoir des soins. Dans ce micro-trottoir, la population s'en prend au gouvernement et exige des sanctions.